Comité Départemental de Cyclotourisme de Loire-Atlantique FFCT

En 2008, les courageux vététistes de Loire Atlantique s'étaient aventurés dans la forêt de Brocéliande. La chambre aux loups, les légendes de l'enchanteur Merlin, la table de Tréhorenteuc, le tombeau de Merlin et la fontaine de jouvence avaient hanté les esprits et rempli le programme du séjour.
Comme l'an passé, le séjour a été préparé en commission jeunes, animée par les cadres des écoles de cyclotourisme du département mais également avec la collaboration du responsable sécurité pour l'organisation du concours de sécurité routière. Pour 2009, nous avons choisi les côteaux du Layon et les bords de Loire pour cette nouvelle aventure.
A noter deux nouveautés cette année. Nous avons deux féminines dans les effectifs, Marie de Couëron et Gabrielle de Montoir de Bretagne et nous proposons un raid de deux jours. Le séjour a lieu à Chalonnes.

Nous poursuivons notre randonnée en traversant le Layon pour remonter la rivière par la rive droite. Le tour est bien entamé et nous découvrons un talus bien pentu avec de hautes herbes. C'est l'occasion de faire quelques démonstrations de force et de relever le défi de la montée impossible. La pente est rude, l'herbe haute, bien grasse et peu de candidats arrivent en haut de la bute sur le vélo.
Après ce jeu, nous poursuivons vers la ville et nous nous attardons sur le parcours de bosses près de la maison de la jeunesse.
Il est 16h00, les vélos sont rangés et nous avons prévu de préparer les activités des jours à venir. Dans la salle de réunion, deux groupes sont formés. Les participants au raid ont la charge de préparer les itinéraires pour le lendemain entre Chalonnes et Saint Lambert-du-Lattay. Ils se servent des cartes et des circuits balisés de la région. Les plus jeunes écoutent les infos sur le concours de sécurité routière.

Le dîner avalé, nous avons rendez-vous avec Guy pour une randonnée nocturne et digestive à pied, au travers de la ville de Chalonnes. Nous allons découvrir les sites et activités remarquables de la ville. Nous découvrons tout d'abord la mairie construite en 1860 sur un ancien cimetière transféré hors de la ville d'alors. Quelques rues plus tard, nous découvrons une activité singulière, la boule de fort. Des sociétés se sont créées pour pratiquer, dans les villes, ce sport auquel on s'exerçait autrefois à bord des navires marchands.. Celle que nous regardons de l'extérieur fut créee en 1848 par M. Michel Peletier. Le terrain de jeu a une forme incurvée comme dans les cales des navires.
Nous poursuivons notre balade par le site des Malpavés, l'église Sainte Maurille, les halles, les quais, par un passage dans des vestiges. Nous passons au pied de la tour Saint Pierre puis, par un passage en tunnel, nous débouchons devant l'église Notre Dame. D'ici l'éclairage d'une ouverture de la tour Saint Pierre nous laisse imaginer, par un jeu d'ombres, les grandes oreilles d'un lapin et nous pensons au film des Monty Python, Sacré Graal.

Le parcours de découverte s'achève ici pour ce soir. Demain, nous découvrirons d'autres sites et paysages. Plus d'informations sur le site de Chalonnes.

Le soleil est avec nous et la journée s'annonce chaude pour les mollets. Nous allons découvrir les sentiers autour de Chalonnes. Un raid est prévu pour les grands, ils seront 21 au départ. Les plus jeunes feront 2 randonnées et nous serons 32 sur les parcours autour de Chalonnes.
Après le petit déjeuner, nous courons nous préparer pour le départ. Les filles sont les plus rapides, Gabrielle et Guylène sont déjà prêtes et elles attendent les garçons de pied ferme. Rapidement, les groupes se concentrent dans la cour devant le bâtiment principal. Les montures sont prêtes et équipées pour la journée.
Les « raideurs » vont partir avant les jeunes sur le même parcours. Ils ouvriront la route vers l'ouest en longeant la Loire pour revenir vers Chalonnes et se diriger vers Angers par la corniche Angevine. Nous allons quitter maintenant les deux groupes et je les retrouverai ce soir à Saint Lambert-du-Lattay si tout va bien.

Les départs se font en accordéon mais les consignes de sécurité sont bien respectées.
Un propriétaire présent dans le champ nous explique le fonctionnement d'un four. Les charrettes étaient acheminées par une rampe vers le haut où se trouve le « gueulard » du four. Les couches de chaux s'accumulent avec les couches de charbon ou de bois. Le « fournelier » mettait le feu en bas dans la gueule du four.
Au fur et à mesure de la combustion, il récupérait la pierre transformée en chaux dans la « gueule » où la chaux était refroidie naturellement. Le four était rempli par couche en continu.
Nous poursuivons notre chemin sur le parcours balisé n°3 et nous descendons vers les bords du Louet et le four Saint-Vincent. Après la montée, nous avons une vision aérienne de la basse île de Chalonnes. La plus grande île de Loire qui culmine à 14 mètres en aval.
Nous quittons ce paysage et au terme d'une belle descente, nous sommes au bout de ce parcours et il est temps de faire demi-tour vers la ville. Nous retrouvons bientôt le four de la croix verte. Le soleil est haut dans le ciel, il est bientôt midi. En avant pour le casse croûte. Ce midi, chips, sandwichs thon, crudités, fromage et une pomme pour terminer.

A voir courir les jeunes sur l'aire de jeux, on peut imaginer qu'ils ont de la ressource. Les voilà de nouveau prêts pour le départ, cette fois-ci vers l'est et Angers.
Nous passons par les bords du marais de l'Onglée, puis nous rejoignons Ardenay par les vignes et une belle montée au pied des deux moulins. Nous franchissons le col d'Ardenay qui culmine à 75 m. Nous regagnons ensuite les bords du Louet au port du Patis, au terme d'une longue descente en boucle. Nous poursuivons vers l'aval et nous découvrons la galerie de Vouseaux aménagée pour alimenter en air frais les galeries de la mine de charbon des Malécots exploitée jusqu'en 1924. « Entrée interdite ». Nous rejoignons la chapelle Sainte Barbe des Mines érigées en ce lieu pour les mineurs. Vous l'avez remarqué si vous avez roulé sur la corniche Angevine, les mineurs venaient se marier à cet endroit écarté de la ville. Cette chapelle est entretenue par une association très active, vous trouverez plus d'informations sur le site qui est lui est dédié.
Je vais un peu vite car nous avons rendez-vous chez M. Picherit, vigneron de son état et propriétaire du domaine des côteaux blancs. L'accueil est chaleureux et des explications nous sont données sur l'exploitation des vignes, les récoltes et les activités du domaine. « Notre travail de vigneron est de révéler les terroirs et d'élaborer un produit qui vous donnera du plaisir »..

Le ciel s'est assombri et les nuages sont menaçants. Nous reprenons la route pour Chalonnes. Il pleut à 500 mètres de l'arrivée. Les vélos sont nettoyés au jet et rangés. Rendez-vous au local pour un goûter bien mérité. A venir, le dîner à 19h00. En attendant douche et temps libre. Pendant ce temps, Guy prépare le parcours de sécurité routière pour ce soir. Pascal est parti pour Saint Lambert-du-Lattay ravitailler les « raideurs » pour le petit déjeuner de demain matin. Il transporte également les duvets dans le coffre. Tout s'est bien passé pour ce second jour. Les jeunes sont calmes dans les chalets.

Retour à Chalonnes où le repas est terminé et nous préparons activement les épreuves du concours de sécurité routière. Guylène tient le stand des questions réponses. Elle rassemble les questions et les dispose sur les feuilles métalliques. 5 questions et 10 possibilités de réponses. Bertrand tient le stand vérification du vélo. 3 défauts sont à trouver sur le vélo. Enfin le stand extérieur est tenu par Guy à la notation et Marcel pour entretenir le parcours.

C'est parti, les jeunes passent sur les différentes épreuves. Tous peuvent se rendre compte que l'éclairage est indispensable à la tombée de la nuit. Il est temps d'aller se coucher. Bien sûr les jeunes sont pleins de ressources mais nous sentons bien la fatigue de cette journée bien remplie. Bonne nuit à tous.

C'est encore une belle journée qui se présente à nous, une légère brune flotte au-dessus de la vallée. Invitation à découvrir de nouveaux paysages. Rodolphe a 14 ans. Joyeux anniversaire. Ce matin nous décollons du lit un peu plus tard. A 8h30 tout le monde est devant la porte du réfectoire. Les réflexes sont pris et nous n'avons plus trop de consigne à donner. Le petit déjeuner avalé nous regagnons nos chambres pour enfiler nos vêtements de vélo. Ce matin pas de randonnée, mais entretien des vélos et notation sur le parcours de sécurité routière. Tous les participants sont passé sur le parcours. Le classement va pouvoir être bouclé. Nous arrivons doucement au pique-nique de ce midi et nous partirons pour une randonnée vers Chaudefonds-sur-Layon.

A 14h00, nous enfourchons nos montures pour une belle randonnée. Le soleil nous accompagne. Après un passage en sous bois, hors balisage, nous arrivons à Chaudefonds que nous allons tout d'abord contourner avant de nous lancer au centre ville. Nous faisons une halte devant un four à chaux en bord de route. Nous visitons la gueule accessible sur cet édifice. Gabrielle nous montre une plante pour faire disparaître les verrues : la Grande Chélidoine.

Nous progressons vers le centre de Chaudefonds. Le nom de la ville vient du fait que l'eau qui arrive au lavoir de la Madeleine est chaude toute l'année. Nous visitons un grand lavoir et c'est vrai qu'il est bien restauré. Nous vérifions que l'eau est chaude. Bof ! Pas très chaude, mais sans doute faut-il attendre l'hiver pour constater que l'eau ne gèle pas. Nous n'attendons pas et nous poursuivons notre visite par le pont daté du XII siècle. Plus de 800 ans !!!

L'heure avance. En avant vers le port du Patis au bord du Louet. Pour l'instant, nous suivons les bords du Layon sur les traces de la randonnée « la roche fortiche » et nous arrivons sur le parcours que nous avons évité la veille. Nous montons avec difficulté vers le sommet. Les ornières trop profondes et étroites nous ralentissent et nous devons mettre pied à terre. La troupe s'étire sur cette longue montée.

Après le regroupement et un petit encas, nous poursuivons notre chemin vers le port. Nous passons à proximité du chevalet de l'ancienne mine. Nous avons décidé de pousser vers le monument dédié au premier avionneur du département. C'est une petite boucle supplémentaire, mais le monument surplombe la plaine de la Loire à la Haie Longue et ce paysage est à voir. Mais qui est cet avionneur ? Nous découvrons son nom, René Gasnier. Il a survolé la plaine sur une courte distance. Aujourd'hui, il repose dans une chapelle avec vue sur l'espace de ses premiers exploits. Ce monument est sur la route de la corniche Angevine.

Nos camarades raideurs sont de retour vers 18h00 et à 19h00 le restaurant est ouvert pour un dîner attendu. Des frites, vous pensez bien que tous les jeunes apprécient. Ce n'est pas trop diététique, mais le cuistot sait se faire apprécier des jeunes. Le repas terminé, nous nous retrouvons dans la salle pour notre denière soirée en commun. Après l'annonce des résultats du concours de sécurité routière, nous visionnons les photos prises pendant ce séjour. A 21h30, nous rejoignons nos chambres pour une nuit bien méritée.

Avant le début des activités, nous devons ranger un peu nos sacs à dos et nos chambres. Le rangement des ados c'est quelque chose à voir. Mais on va y arriver.

Nous voilà partis, aujourd'hui je suis avec les grands. Mercredi nous avions terminé la sortie par une belle montée, aujourd'hui nous faisons l'inverse. Jacques nous donne quelques consignes et s'élance le premier dans la pente. Ca va vite et nous sommes bientôt tous réunis.

Il paraît qu'un défi est lancé. Un peu plus loin coule un ruisseau qu'il faut traverser. Le fond du ruisseau est ferme et les jeunes se lancent chacun leur tour. Le passage est assez long et sur l'autre berge il faut monter un talus bien haut. Le public est présent, les jeunes du village regardent avec étonnement ces jeunes de la ville se défouler.

Nous retrouvons nos camarades pour prendre notre dernier pique-nique en commun. Il est l'heure de ranger les vélos sur les remorques, les sacs dans les véhicules.